Une citation de Jean-G Lemaire in « le couple, sa vie, sa mort », Payot, Paris, 1979, .p12-13 permet d'introduire et de poser la situation : « De nos jours, l'exigence d'intimité est grande, en même temps que mari et femme voient se prolonger leur vie commune pendant des décennies, un demi-siècle en moyenne, après s'être unis tôt dans l'existence et, fait plus remarquable, à âge comparable. Pendant ce temps, il est demandé au couple de fournir ensemble ce qui est l'objet de désir sur le plan affectif, l'amour passion, l'amour tendresse, l'amitié, la connivence intellectuelle, le partage du travail, l'éducation en commun des enfants ; à quoi s'ajoute encore, non plus l’ancienne obligation sexuelle mais l'obligation de la jouissance(...) Quoi d'étonnant que le couple soit surchargé ? »

Edouart ZARIFAN, psychiatre Chef de service au centre hospitalier universitaire de Caen, in « le Point », n°1121, mars 1994 : « la simple souffrance psychique liée à un événement est maturante et structurante [….] [les douleurs] sont le propre de l'homme. »

Selon le dictionnaire de la psychologie Larousse : « le conflit n'est pas toujours nocif. Il est même souvent utile, sinon indispensable à la formation de la personnalité. L'utilité d'un conflit est liée aux moyens mis en œuvre pour sa résolution, et ne s'éteint qu'à travers celle-ci : d'un conflit non résolu né l'angoisse. Quand le conflit se révèle insoluble, des troubles névrotiques s'installent. Ainsi, tant qu'il n'est pas résolu, le conflit reste actif. »

René KAES in « crise, rupture et dépassement », Dunod, Paris, 2004 : « la crise : dans la sérénité de l'après-coup, nous feignons de croire que, surgissant d'une seule pièce, elle nous a surpris. C'est une caractéristique de toute crise que d’apparaître ainsi, inattendue et dans la massivité de l'unique. Ce n'est qu'irruption faite qu'elle se profile dans une histoire passée, et que les souvenirs reviennent de ses cause, de ses origines et, déjà, de ses solutions