Cirque
Dans les années 70, de jeunes artistes de cirque essaient alors de renouveler les arts du cirque en apportant quelques modifications :
- Le spectacle n’a plus forcément lieu sous un chapiteau ni autour d’une piste circulaire mais il peut également se dérouler sur des scènes de théâtre ou dans la rue.
- Disparition des numéros de dressage et du personnage systématique de Monsieur Loyal
- Le spectacle est conçu comme étant une seule et même histoire et non plus une succession de numéros sans lien entre eux
- Le cirque s’ouvre vers d’autres disciplines qui sont intégrées dans les spectacles : théâtre, danse, arts de la rue, vidéo, marionnettes…) C’est ce qu’on appelle « le cirque nouveau ».
L’abandon des fauves
La rupture la plus évidente est la dpiasrition des numéros d’animaux sauvages.
Dans les premiers spectacles du cirque Aligre, d’Igor et Bartabas, aucun discours ne vient justifier l’absence de fau voeus d’éléphants. En revanche, lorsqu’en
1992, le Cirque plume crée No animo mas anima, dans lequel est présentée une parodie de numéro de dressage, le rôle du félin étant interprété par un homme et celui du dompteur par une vamp hdaeb illcéuei r, la rupture s’est faite
« manifeste » : l’absence d’animaux est revendiquée comme fondatrice d’un nouveau cirque. Il s’agit là d’un réel par tpiris philosophique : l’humanité n’a pas vocation à dresser la nature, ni l’artiste à jouer avec la peur de la dévoration.
On ne compte plus depuis les parod iedes numéros de dressage, ni ceux qui mettent en scène des animaux domestiques non dressés. La constance de cette référence au manifeste du Cirque Pl uamtteeste qu’il s’agit bien d’un acte fondateur voire, chez certains, d’une déclaration de guerre au cirque traditionnel, accusé de maltraiter les