Circuits économiques
Jusqu’à présent on a supposé une parfaite égalité entre offre et demande sur le marché des biens et services. Dans la réalité pourtant cette égalité n’est pas systématique, une partie de la production pouvant ne pas trouver d’acheteur, ces invendus viennent augmenter les stocks d’invendus des entreprises (on parle alors de variations de stock). Dans ces conditions on aura l’équation comptable suivante :
Y = C + I +S
En fait on considère que ces variations de stock font partie de l’investissement des entreprises (il s’agit en effet de perspectives de ventes et donc de recettes futures).
C’est pourquoi on néglige généralement ces stocks en les intégrant à l’investissement I.
4. Introduction d’un agent supplémentaire : l’État
En théorie économique on considère généralement l’état au sens large c’est-à-dire l’état lui-même mais aussi les collectivités territoriales. L’état théorique correspond ainsi aux administrations publiques de la comptabilité nationale.
L’état assure des services publics et peut effectuer des opérations de redistribution des revenus.
Ces dépenses sont financées soit par les impôts soit par endettement (émission de titres) soit par création monétaire (ceci est très contrôlé au niveau européen aujourd’hui).
On appelle déficit public la part des dépenses publiques G non financées par l’impôt T.
Les grandes fonctions de l’état
L’état fixe les lois et le cadre réglementaire dans lesquels s’inscrit l’activité économique (droits de propriété, code du travail…).
L’état a également un pouvoir de création d’émission monétaire (ce pouvoir est aujourd’hui transféré à la banque centrale européenne BCE pour ce qui concerne l’Union européenne
Il a le pouvoir de lever des impôts ou des cotisations sociales (prélèvements obligatoires) dans la perspective de : 1. Produire des services non marchands (police, justice, défense…mais aussi éventuellement la santé, l’éducation…) 2. Exercer une activité de redistribution