circuits courts
Depuis quelques années, le mode d’achat et de vente en circuit court prend de plus en plus d’ampleur en Europe et en Belgique. C’est la filière des produits alimentaires qui est surtout concernée par ce regain d’intérêt, tant de la part des producteurs et des pouvoirs publics, que des commerçants et des consom- mateurs. Aujourd’hui, l’offre ne répond toujours pas à la demande grandissante malgré les 15% d’exploitations agricoles de l’UE qui écoulent la moitié de leur production par un circuit local.1
Qu’est-ce qui pousse les différents acteurs concernés à s’intéresser de la sorte aux circuits courts ?
L’article abordera ce thème en proposant une rapide définition du concept, une courte analyse du nouvel engouement qu’il suscite, une description de ses avantages et de ses inconvénients, pour terminer par les démarches à réaliser pour démarrer un circuit court. Cet article a pour but de se familiariser avec cette réalité et de proposer une série de clés utiles à la compréhension et à la création des circuits courts.

1 Le Sillon Belge, « Plaidoyer pour les circuits courts », avril 2012, http://www.sillonbelge.be/fr/article/ plaidoyer-pour-les-circuits-courts/13717.aspx, (dernière consultation le 28/01/2013)
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Les circuits courts, une solution d’avenir ?
I. défInITIon
Bien qu’aucune définition officielle n’existe, un consensus se dégage pour désigner un circuit court comme un processus commercial dont le nombre d’intermédiaires entre la production et la consommation se limite à zéro ou maximum un.2
Il est toutefois opportun de compléter cette définition avec le critère de la proximité.3 Celle-ci peut être géographique, relationnelle et/ou culturelle. Si la position géographique des intervenants ne paraît pas entrer nécessairement dans le cadre théorique, les distances parcourues dans les faits demeurent limitées dans la mesure où ce critère de proximité est généralement associé à la