Cinéma Paradiso Après avoir vu le film « Cinéma Paradiso », on reste le cœur lourd. Ce n’est pas un scénario très complexe, au contraire, mais c’est un film qui nous marque, qui nous fait penser mais aussi sentir. À la fin on avait presque tous envie de pleurer, si on n’était pas déjà en train de le faire. Le directeur réussit à nous mettre dans les peaux des personnages. Grâce à une excellente interprétation des acteurs, on a une sensation de sympathie vers les deux protagonistes, Salvatore et Alfredo. Ils nous provoquent une attraction et une tendresse énorme. Dès le commencement du film, ils ont créé une relation d’amitié mais aussi une relation pareille à père-fils. Salvatore, dès qu’il était un enfant, a voulu apprendre d’Alfredo ; il était toujours dans le cinéma, lui demandant de l’aider en passant des films. Peu à peu, il commence à grandir avec le support et les conseils d’Alfredo, qui est comme un père pour lui. On peut faire un parallélisme entre la relation de Salvatore avec la fille dont il tombe amoureux, et la censure sexuelle du cinéma qu’on voit pendant tout le film. D’ailleurs, c’est très important le rôle de la mère de Salvatore ; elle passe tout le film en attendant le retour de son fils, et à la fin elle lui dit qu’elle aurait voulu le voir amoureux d’une femme. À partir de ce point on peut faire une réflexion sur l’importance des mères dans nos vies. Elle ne se plaint pas de qu’il l’ait abandonnée, simplement elle est joyeuse de revoir son fils. Et ce retour de Salvatore ce n’est pas pour voir sa mère, sinon à cause de la mort d’Alfredo. À la fin de l’histoire, après que les années sont passées, Salvatore revient chez lui, et il va voir le Nouveau Cinéma Paradiso. Là-bas, il trouve des morceaux de films qui avaient été censurées ; tous les bisous. Ces images qu’il va jamais oublier, comme il ne va pas oublier l’importance d’Alfredo dans sa vie,