cinq visages pour camille brunelle
Dans la pièce de Guillaume Corbeil, on voit très bien que de nos jours l’identité est une chose très présente chez les jeunes adultes. Ils ont une personnalité complètement différente de l’image qu’ils nous donnent. De nos jours, tous les jeunes veulent ressembler aux autres pour être apprécier par le plus de personnes possibles. C’est tellement facile de donner l’image qu’on veut maintenant avec les réseaux sociaux. L’exemple le plus concret est l’utilisation de Facebook, 26% des utilisateurs sont âgés entre 18 et 25 ans. Lorsque les acteurs nous énumèrent tout ce qu’ils aiment au début de la pièce, c’est en quelque sorte tout ce qu’ils ont aimé sur Facebook. De plus, parfois on va aimer quelque chose seulement parce que d’autres personnes l’ont fait. Sur ce réseau sociaux, on expose également sa vie avec des photos, des vidéos, des statuts ou encore des ‘’check-in’’. Lors de leur soirée, les comédiens ont tous pris des photos et les ont mis sur un réseau sociaux quelconque sans oublier d’expliquer ce qu’ils faisaient et comment ils se sentaient à ce moment précis. Après les avoirs mis, ils attendaient juste que plusieurs personnes ″like″ leur photo pour ressentir une sorte d’importance et de popularité. Ils regardent toutes les minutes pour voir qui a aimé leur photo, qui la commenté, etc. À cause des réseaux sociaux, la plupart des jeunes adultes n’ont plus d’identité, ils n’ont plus cette chose qu’ils ont de particulier à eux et qui les différencie des autres. Ils projettent tous la même image, tout le monde est rendu pareil. Il est difficile de rester soit même et d’être apprécier par tout le monde. En plus de projeter une certaine image, les gens autour de nous s’arrangent pour nous en créer une différente. Il y a de plus en plus de rumeurs pour rabaisser les gens et les empêcher de pouvoir se construire leur propre identité. C’est donc impossible d’être soi-même sans être juger par au moins une personne. La personne