CIFHS
« Toutes les sociétés fabriquent leurs exclus, la différence réside dans le sort qui leur est réservé. »
Patrick Fougeyrollas, professeur de Santé Publique au Canada.
1) Les questions légitimes du chercher : qu'est ce que le handicap ? Pourquoi désigne-ton tant cette personne ? Que peut-on faire pour elle ?Depuis l'Antiquité, il s'agissait d'individus que l'on considérait méprisants, arrièrés dont on voulait absolument pas dans la société. A partir du Moyen -Age, les hospices s'ouvrent pour accueillir ces personnes(personne malentendante..).
Nos sociétés occidentales dites évoluées ont mis un long moment avant de s'emparer de ces personnes apparemment pas comme tout le monde, pas comme les autres. L'autre serait normal, l'handicapé non. → Kanghilem
Ce qui serait normal, serait quelque chose qui se répète, quelque chose de familier, correspondre à une norme acceptée par la société = présentation de l'autre de soi, dont on a l'habitude qui ne nous fait pas peur. Être dans les normes est pour les statisticiens rentrer dans la moyenne. La normalité change en fonction de la société.
Si l'on est pas normal, ;on est quoi ? Kangilem emploie le mot pathologique ( pathos = maladie, perte de santé) → le handicapé que l'on considérait incapable.
Au 18ème siècle, en Irlande, les hommes avaient pour habitude de monter à cheval, habitude hypique, lors des réunions entre vendeurs et acheteurs suite à quoi l'argent est mis dans une sorte de casquette (=hand in cap), signifier qu'on était d'accord..
On met au point des courses en s'apercevant que certains chevaux n'ont pas la même valeur sur le plan musculaire, on va avoir l'idée de compliquer le parcours d'un cheval qui va très bien. Ex : on va augmenter la longueur de course pour le cheval quui va très bien → Handicap sportif ? → Rendre plus égalitaire la course avec des chevaux différents.
Le terme handicap va glisser vers les humains, de l'animal