Cicéron
I) TEXTE, CONSTRUCTION ET TRADUCTION
II) VOCABULAIRE
III) COMMENTAIRE
A. Une lettre personnelle lyrique pour exprimer la souffrance de l'exil
B. Une lettre pathétique destinée à émouvoir le lecteur sur le sort de Cicéron : un homme séparé des siens
C. Un autoportrait flatteur en réponse à des accusations : un pater familias aimant
IV) TEXTES COMPLEMENTAIRES SUR LE THEME DE L'EXIL
Cette lettre est une lettre personnelle et autobiographique, dans laquelle Cicéron évoque son propre sort. On observe en effet la très forte présence du pronom personnel de la première personne : « ego » revient sept fois dans le texte. Or, on sait que l'emploi de cette forme (nullement nécessaire pour la compréhension des phrases en latin) crée un effet d'insistance. + 12 autres occurrences de la première personne dans ces lignes (soit des adjectifs possessifs, soit des pronoms personnels) (...)
[...] : le fils, l’enfant consilium, ii, n. : le conseil, l’avis, la réflexion, la prudence parens, tis, m. ou f. : le père ou la mère jucundus, um : plaisant, agréable filia, ae, f. : la fille pietas, atis, f. : le respect, l’affection modestia, ae, f. : la modération, la mesure, la modestie ingenium, ii, n. : l’intelligence, le talent, le génie effigies, ei, f. : l’image, le portrait, la copie os, oris, n. [...]
[...] ablatifs de qualité et exclamatifs quelle intelligence en elle, qui permettent à Cicéron d’exprimer son admiration pour sa fille effigiem oris, sermonis, animi mei. effigiem : accusatif exclamatif la copie de mon visage, de mon lanLe nom en exclamation est le plus gage, de mon âme ! souvent à l’accusatif : o fortunatos agricolas ! (Bienheureux les paysans ; Me miserum ! (Que je suis malheureux Quid filium venustissimum miIl faut sous-entendre la construction de Et que dire de mon fils, si mignon et hique dulcissimum? la phrase précédente : Quid, quod si