Cicéron - les lois

1405 mots 6 pages
Concept venu de la Rome ancienne, l’interrègne désigne la situation qui prévalait entre le règne de deux Césars, durant laquelle l’application des lois était suspendue, le futur César étant supposé émettre un nouveau droit. Ainsi présentée, cette période de transition ne va pas sans poser de problèmes puisque décrivant des périodes de flottement où, pour ainsi dire, tout pouvait arriver. Pourtant, et bien que l’histoire de la République romaine soit des plus tumultueuses, force est de constater que le corpus central des lois romaines, c’est-à-dire ces dernières considérées au travers de leur dimension morale, est resté globalement inchangé. Ceci s’explique en partie par ce que les Romains appelaient « l’usage des ancêtres » (mos majorum), en fait le regroupement de toutes les coutumes communément établies ou acceptées, dont la portée couvre aussi bien le comportement social que la vie familiale, en passant par les règles religieuses. De fait, les Romains n’ont jamais pris la peine — chose impensable pour nous — de définir législativement certains concepts juridiques, telle que la notion de propriété (le dominium). Ainsi, lorsque l’on analyse plus précisément le bilan législatif de la Rome ancienne, il s’avère que très peu de lois ont été produites. Cet état de fait est bien connu de Cicéron, notamment au sein du livre I de ses Lois, où ce dernier, au travers du personnage de Marcus, tente de définir le fondement du droit, et plus précisément, dans le passage étudié, ce qu’est la loi lorsque prise comme principe du droit. Partant de la loi comme point de départ, ce monologue se propose en effet d’argumenter cette position au travers de trois définitions, consacrées tour à tour au statut naturel de la loi, puis à la sémantique choisie pour l’envisager, et enfin aux différents niveaux qui composent la loi, dans le but de retenir le plus évident comme étant le principe du droit.

En guise de première définition, Cicéron commence son argumentation en posant une

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