Ciceron
Cicéron se lança dans une carrière politique en 75 avant Jésus Christ. Suivant le cursus honorum, il fut questeur (magistrat romain chargé des finances), édile (magistrat de la Rome antique liée à l’administration urbaine), préteur, puis consul. Il est soucieux de débarrasser la classe politique de la corruption, de l’arrivisme (user de n’importe quel moyen pour s’imposer dans le monde), de la démagogie (qui cherche à exploiter les passions du peuple) et du népotisme (dirigeants qui cherchent à favoriser l’ascension de leur famille dans la hiérarchie).
Durant toute sa vie , Cicéron défendit de nombreuses causes. Tout d'abord, en 70 avant Jésus Christ, au cours d’un procès contre Caius Licinus Verres, ancien gouverneur de Sicile. Ce dernier était accusé de détournement de fonds et de pillage d’œuvres d’art. Verres s’exila à Massilia (Marseille), emportant ses trésors avec lui, mais Cicéron remporta le procès ce qui accrut sa notoriété. Il publia les discours qu’il avait préparés, sous le nom de Verrines.
En 63 avant Jésus Christ, Cicéron dénonça la conjuration de Catilina, un sénateur qui avait rassemblé des mécontents autour de lui, désireux de s'en prendre au sénat. Catilina, voyant que sa conspiration était éventée, décida de fuir, et mourut dans une bataille peu de temps après. Cicéron publia alors les Catilinaires, un recueil des discours qu’il avait prononcé contre Catilina.
Cicéron, après les évènements de 63 avant Jésus Christ, se retira de la politique, se consacra exclusivement à son métier d’avocat. Puis, en 58 avant Jésus Christ, il fut exilé par Clodius Pulcher, un tribun de la plèbe accusé par Cicéron lors d'un procès.