Chronologie du nombre pi
Les premières traces que l’on retrouve de l’existence de p remontent aux environs de 2000 ans av.J-C chez les Babyloniens et les Egyptiens. Dans ces civilisations on avait besoin des figures de bases (cercle, carré…) pour construire des outils par exemples.
Puis ce sont les grecs qui s’intéressent à la célèbre constante:
ANAXAGORE de CLAZOMENE introduira le problème de la quadrature du cercle après un séjour en prison pour impiété.
ARCHIMEDE calcule 3 décimales.
C’est le chinois TSU CHUNG CHIH qui proposera la célèbre fraction 355/113 = 3,14159292… vers 480 ap.J-C soit 6 décimales.
Les arabes et les perses ne sont pas en reste puisque dans son système hexadécimal, AL KASHI calcule 10 digits soit 14 décimales en 1429.
FIBONACCI obtient p = 3,1418… (toutes ces approximations sont obtenues par la méthode d’Archimède ou une de ses variantes).
LUDOLPH VON CEULEN (1539-1610), qui donnera son nom à pi, calcule 20 décimales puis 34 décimales. Ce calcul lui prit une bonne partie de sa vie et il fera même graver le résultat sur sa pierre tombale.
VIETE (1540-1603) découvre le premier produit infini donnant p en considérant cette fois-ci l’aire du cercle au lieu du périmètre. Mais la convergence du produit est si lente qu’il préfère encore utiliser la méthode d’Archimède pour calculer 9 décimales en 1593.
DESCARTES (1596-1650) prend le problème à l’envers et partant d’un cercle de périmètre fixé, construit son diamètre, mais la méthode n’est pas plus rapide.
LAMBERT apportera une réponse au problème poser depuis l’Antiquité de l’irrationalité de p: p est bien irrationnel.
STRASNITSKY calcule 200 décimales en 2 mois.
SHANKS obtient 707 décimales en 1852, mais en 1944 on démontrera que seules 527 étaient bonnes. Une erreur qui aura donc durée 92 ans.
II. Les mathématiques dans l’Antiquité Archimède (287-212 avant Jésus-Christ)
En 212 avant Jésus-Christ, les troupes de Marcellus entrèrent dans