Chronique
Cannes ou encore la cité des festivals, s’est-elle parmi toutes les villes de France qui est à son apogée. Ordonnée, magique, somptueuse, elle est prête à être sous les feux des projecteurs, à s’exposer au flash des photographes puis par la même occasion à la classe de première ES/L et ses accompagnatrices du lycée Fourcade. On a tous eu l’immense honneur d’être invité au 65ème festival de Cannes. Le programme de la journée est dans nos têtes, l’excitation est à son comble. On est tous muni d’un sac avec dedans, un pique-nique, un cahier pour prendre des notes mais aussi un appareil photo pour immortaliser les moments privilégiés que nous allons passer. Premier objectif, être à temps dans le bus qui nous conduira à Cannes. Pendant le trajet, on se pose des questions, on imagine ce qu’on pourrait voir, qui on pourrait voir. On commence inconsciemment à se mettre dans l’esprit du festival en s’imaginant tous les scénarios possibles. Arrivé enfin, malgré le ciel couvert, la ville est à la hauteur de sa réputation. A quelques mètres, il y a la mer décorée de plusieurs bateaux et d’un autre côté la ville. Avec grand entrain on se dirige vers le lieu de rendez-vous. Plus on marche plus la ville devient belle. Présent devant le palais des Festivals, on attend de pouvoir rentrer pour notre premier rendez-vous. Apres avoir patienté un moment un homme vient nous chercher. L’endroit est immense, rempli de personnes venu des quatre coins du globe. On voit des écrans, des caméras, des photographes mais aussi plusieurs espaces délimités par des cloisons pour que chaque professionnel présente leur œuvre. Cette immense entreprise est tout simplement l’une des fondamentales raisons du festival de Cannes au-delà des stars et des paillettes.
Apres avoir traversé ce bain de foule, on arrive finalement au lieu de rendez-vous. Le réalisateur Hendrick Dusollier nous attend afin de présenter trois courts métrages dont un se