Chronique judiciaire
Un père de famille désespéré
Tribunal de Grande Instance de Nanterre, audience de 13h30. Une salle bondée, des individus qui vont et viennent, des chuchotements. L’huissier de justice annonce la Présidente et rappelle à certains qu’il faut se lever. La Présidente prend place avec ses deux assesseurs. Elle dépose une pile de dossiers sur le grand bureau, sélectionne une chemise puis s’assoit. Elle se rapproche de son micro et annonce « l’audience est ouverte ». L’un de ses assesseurs se lève et prend la parole, il rappel l’affaire et énonce les faits. L’accusé est prévenu d’avoir détenu, mis à la disposition de tiers, installé et exploité dans un espace public des appareils dont le fonctionnement repose sur le hasard. Sur réquisition du procureur de la République le 7 février 2009, aux environs de 23h00, les forces de l’ordre ont procédé à des contrôles d’identités dans un bar dans lequel l’accusé travaillait et ceci dans le but de rechercher des éléments d’infraction. Les policiers retrouvent derrière le comptoir des éléments qui suscitent leur attention. Ils décident de poursuivre leurs recherches et mènent une perquisition dans les lieux. Lors de cette perquisition les policiers vont retrouver des armes dont un pistolet, une arme de 7ème catégorie et une arme d’épaule qui avait été déclarée volée à Vichy en 1993. Ils vont retrouver par ailleurs deux machines à sous à forme de flipper. L’ensemble de ces éléments sera saisi à la fin de la perquisition. Les policiers décident de poursuivre l’enquête au domicile de Monsieur x. Ils y retrouvent une facture d’arme au nom de Monsieur x, une bombe lacrymogène, des cartouches, une sacoche sur le lit contenant 1000 euros de billets de banque, un kilo de munitions sur la table de chevet ainsi que deux paquets de 90 pièces de deux euros et un autre contenant 102 pièces de deux euros. L’assesseur finit en déclarant qu’on a aussi retrouvé 1500 euros sur Monsieur x.
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