Chronique infamous motionless in white
Ayant terminé leurs représentations au Vans Warped Tour cette année, une autre tournée est à venir dans les prochains mois et Motionless In White ne semblent pas avoir l'intention de s’arrêter en si bon chemin. Infamous est leur troisième album studio, toujours sous le label Fearless Records.
Motionless In White se dirige maintenant vers un nouveau territoire pour parfaire sa musique : celui de la férocité et de la technicité. Ici Chris Cerulli impressionnera une fois de plus avec ses cris à glacer le sang et son chant clair étonnamment clairvoyant. Les paroles traiteront des sujets dont on avait été habitué sur l’opus précédent c’est-à-dire l'hypocrisie, la terreur, l’angoisse, la haine, l’amour et la vengeance sur une musique désormais plus agressive et pugnace.
Infamous est un album beaucoup plus technique que son prédécesseur. Alors que Creatures avait pour thème l’horreur en utilisant les synthés pour créer cette atmosphère, Infamous est plus porté sur le jeu de guitare et la prouesse technique. Au niveau vocal on entendra un Chris plus naturel et plus engagé dans une première moitié d’album très rapide et entraînante, puis dans une seconde moitié nous l‘entendront changé, mansonisé.
On entame donc le disque avec Black Damasck qui démarre en douceur avec quelques notes légères au piano dans une atmosphère malsaine qui va immédiatement se confirmer avec l’entrée en jeu du premier beuglement de l’album. La piste démarre rapidement accompagnée de riffs