Chornique
Faire des phrases de transition organiser les idées, un peu trop lourd
Le 18 mai 2011, 15500 signatures ont été remises au CIO à Lausanne pour dire non au projet des jeux olympiques d’hiver à Annecy prévu en 2018. Des sondages ont révélé que seulement un annécien sur deux soutenaient la candidature de leur ville. En février 2009 se forme le CAO (Comité Anti Olympique) et rassemble les fervents opposants des jeux afin de se mobiliser pour dénoncer le projet. Le CAO revendique ses idées pour protéger la démocratie. Il défend sa région au nom de l’environnement et de l’économie.
Le comité a beaucoup d’interrogation à propos du projet des jeux auxquels les responsables et politiques n’ont jamais clairement répondu, le CAO a du lui même faire des recherches. Le CIO (Comité Internationale Olympique) a rendu publique ses plans et le coût de l’événement qui avoisine les 2,5 milliards d’euros mais n’a jamais mentionné les coûts réels c’est à dire des effets qu’ont pourrait dire secondaire, l’impact financier dans la région d’Haute Savoie. La mairie d’Annecy considère que les transports internationaux et la sécurité ne doivent pas être pris en compte dans le calcul de gaz à effet de serre ne s’estimant pas concernée. Alors que si l’on se fit aux estimations des derniers jeux de Vancouver les transports internationaux représentaient 73% des émissions de gaz à effet de serre qui ne seront donc pas compensés par la ville d’Annecy sachant qu’il faut ajouter la sécurité à cette estimation. Dans ce cas à qui reviendrait à charge ce coût ?
Le CIO n’a pas mentionné de nombreux postes dont le coût n’a pas pu être évalué, tels que les transports d’athlètes, des sponsors, des médias, des fuites de gaz frigorigènes, combien cela va t’il coûter et qui va payer ? Une autre question dont le CAO n’a pas eu la réponse.
Le projet des jeux olympiques nécessite la construction de nouvelles infrastructures notamment routière