Chomage
En plus des critères divergents selon l’institution mesurant le chômage (BIT ou ANPE), un éventail de situations rend imprécis la mesure du chômage.
Au cours du 19ème et de la plus grande partie du 20ème siècle, la situation était claire : soit on avait un emploi, soit on n'en avait pas. Et dans ce dernier cas, soit on en cherchait un, soit on n'en cherchait pas. C'est sur ces bases que se sont construites les statistiques de l'emploi et du chômage. La population était active ou inactive (mais pas les deux à la fois), et quand elle était active, soit elle avait un emploi (population active occupée), soit elle en cherchait un (population active à la recherche d'un emploi, ou population active inoccupée, c'est-à-dire au chômage). Globalement, ces groupes statistiques correspondaient à la réalité. De nos jours, la mesure précise du chômage est plus délicate. Plusieurs raisons expliquent cela.
Aujourd'hui, il existe toujours des actifs ayant clairement un emploi, des chômeurs vraiment au chômage, et, des inactifs effectivement sans activité économique. Mais il existe aussi des situations intermédiaires tenant à la fois de l'inactivité et de l'activité, de l'activité et du chômage, etc… Cette difficulté à cerner précisément les contours du chômage est appelée halo du chômage
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Ce schéma met clairement en évidence ces chevauchements entre les trois situations clairement identifiées (inactivité, emploi, chômage).
La zone 1, « temps réduit volontaire », correspond aux emplois à temps partiel choisi : les titulaires de ces emplois décident de ne pas travailler plus qu'un mi-temps, par exemple. Le temps où ils ne travaillent pas peut être considéré comme de l'inactivité. Ces « actifs occupés » sont en fait à moitié actifs, à moitié inactifs. Les statistiques les compteront intégralement comme des actifs occupés. Ce groupe contient en France surtout des femmes.
La zone 2, « temps réduit involontaire »,