Chateaubriand: Les Mémoires d'outre tombe
Dans un premier temps, nous étudierons le récit pittoresque dont nous fait part Chateaubriand, ensuite nous analyserons l’ironie qu’est fait tout le long du passage pour finir sur la violence que souligne l’auteur à travers cet épisode.
1. Un récit pittoresque
Chateaubriand ici, adopte un point de vue rétrospectif c'est-à-dire un retour en arrière afin de nous expliquer son affreux témoigne de la prise de la Bastille. Cet événement qui symbolise la chute de l'Ancien Régime, n'est pas vu d'un bon œil d'après Chateaubriand qui lui était un monarchiste et donc porte un regard critique sur la prise de la Bastille. Il en fait un blâme en utilisant des verbes forts et péjoratifs comme « arraché » pour montrer la violence du geste ou bien encore « subi », « assommé », « tête cassée ». Chateaubriand décrit la scène avec beaucoup de précisions et de détails. L'extrait devient donc pittoresque, on arrive à imaginer l'action grâce aux indices laissés par l'auteur « au milieu de ces meurtres », « assommé sur les marches de l'Hôtel de Ville ». Il utilise beaucoup de comparaisons « comme dans les troubles de Rome » pour insister encore une fois sur le désordre du tableau et de la panique qui y règne.
2. L’ironie
La violence, l’ivrognerie, l’aptitude à commettre le crime gratuit,