Dissertation

« J’aime cette époque. Parce qu’elle détruit mais ne cesse de créer. Parce qu’elle nous enferme dans les interdépendances, mais nous libère des anciennes appartenances. Parce qu’elle nous condamne à la solitude mais nous donne plus que jamais les moyens de la rencontre. Parce qu’elle uniformise mais nous offre des moyens nouveaux de vivre nos différences. » Charles Kleiber

Généralement, nous avons une vision très négative de notre époque, une société de consommation qui prône le culte de la beauté et qui est plus individualiste que jamais. Mais notre société était-elle vraiment si mauvaise et si égocentrique qu’on ne le pense?

Charles Kleiber nous montre que ce n’est pas forcément le cas, et que notre société n’est en fait qu’un paradoxe. Il pointe du doigt les défauts mais également les qualités du monde dans lequel nous vivons. Il nous dit que notre vie est influencée par celle des autres tout en nous laissant le choix de nous émanciper d’un groupe, mais il dit également qu’elle nous isole en nous donnant les moyens de rencontrer des personnes partout dans le monde, notamment grâce à Internet. Pour finir il explique qu’elle normalise tout en acceptant les différences. Donc elle détruit mais elle crée aussi, elle a des côtés négatifs tout comme des côtés positifs.

Dans un premier temps, il est nécessaire de définir certains termes. Comme l’interdépendance. Elle est presque impossible à définir, il faut d’abord comprendre l’idée de base comme pour le mot « conscience » que tout le monde comprend sans réellement pouvoir l’expliquer. Le meilleur moyen d’y parvenir c’est d’exemplifier. Au Moyen-Âge, le pouvoir des rois venaient surtout des nobles, en effet si ces derniers n’étaient pas satisfaits avec les décisions prises par le roi, ils pouvaient décider de se « révolter » en refusant par exemple, de faire livrer des denrées alimentaires.