Charles baudelaire
Baudelaire
(Journaux in*mes, 1867) a écrit
:
«
La
volupté unique et suprême de l'amour gît dans la cer*tude de faire le mal. Et l'homme et la femme savent de naissance que dans le mal se trouve toute volupté. »
À
la lumière des oeuvres au programme, souscrivez-‐ vous à ceFe affirmaHon
?
I.
Reformula-on
:
La
volupté
:
le plaisir de l’amour : dans la relaHon amoureuse, gît dans la cer*tude de faire le mal
:
naît du senH-‐ ment de l’interdit, de la transgression, de la nuisance dans le mal se trouve toute volupté
:
le mal est source de saHsfacHon Dans la relaHon amoureuse, est-‐ce le contrôle et l’uHlisaHon de l’autre à notre profit qui nous donne le plus de jouissance
?
II.
Plan
:
1
(thèse)
On
pense le plus souvent que l’amour sup-‐ pose le souci de l’autre, son épanouissement semble la condiHon de notre bonheur ;
2
(anHthèse) mais le mal peut être notre moHvaHon pour aller vers l’autre, que nous voyons parfois comme le moyen de saHsfaire nos désirs
;
3)
(synthèse)
C’est que l’amour est un abandon de soi, et cela peut être le prétexte du mal, si nous n’y pre-‐ nons pas garde.
III.
Plan détaillé :
1
(thèse)
On
pense le plus souvent que l’amour sup-‐ pose le souci de l’autre, son épanouissement semble la condiHon de notre bonheur ;
Macbeth
:
Macduff
est anéanH par la nouvelle de la mort de sa famille, qu’il aime et qu’il n’a pas pu sauver des mains du tyran
-‐
c’est pourtant le principe même de l’amour, comme le remarque Lady
Macduff
: le roitelet même combat pour ses enfants ;
Les
Âmes fortes :
Pour
M.
Numance
« vivre c’était donner parce que pour sa femme donner c’était vi-‐ vre
»
;
Mme
Numance a jeté un uhlan dans le
Rhône
pour sauver son
mari