Charles baudelaire
En 1841 son beau-père l'embarque sur le Paquebot des Mers du Sud en direction des Indes. Le bateau s'arrêtera à l'île Maurice et Charles Baudelaire gardera de cet exil le souvenir d'une femme, et plusieurs poèmes inspirés par ce voyage, dont l'Albatros. Bénéficiant de l'héritage de son père, Baudelaire dépense sans compter. Il Fait la connaissance de la "Vénus noire", Jeanne Duval qui lui inspirera de nombreux poèmes La Chevelure et Le Serpent qui danse.
Entre 1845-46 il publie de nombreux articles de critique et vit de ça.
En 1847, il publie ses premières traductions d'Edgar Poe. Une grande complicité l'unit à cet auteur américain maudit. Ils ont une conception identique de l'art ainsi qu'un fascination commune du mal, ce que E. Poe appelle le "démon de la perversité". Il traduira et préfacera alors presque toute l'œuvre de son ami américain.
Il participe en 1848 aux journées révolutionnaires de février et prend part à la création d'un journal révolutionnaire : Le Salut Public.
En 1851 Il dénonce le coup d'état de Louis-Napoléon Bonaparte et publie Du vin et du haschisch.
1852 est l'année du début de sa liaison avec Apollonie Sabatier, à qui il adressa de nombreux poèmes, dont Harmonie du Soir et l'Aube spirituelle.
C'est en juin 1857 que fut publiées Les fleurs du mal. Deux mois après la parution, ils furent condamnés, lui et son éditeur, ils doivent retirer six poèmes.
En 1860, publication des Paradis artificiels.
La deuxième publication de la seconde édition des Fleurs du mal a lieu en 1861.
En 1864 il fuit en Belgique où il donne des conférences. Ce pays lui devient vite insupportable, il est atteint par la Syphilis, et a de