Chariot d'urgence et premiers secours$
Sans répondre à une recommandation « officielle » de contenu, en dehors d’une obligation de moyens, le chariot d’urgence doit contenir tout le nécessaire à la prise en charge des urgences vitales telles que : L’ACR L’état de choc (hypotension majeure) la détresse respiratoire aiguë La détresse neurologique aiguë (coma)
Il répond à des critères invariables : Il doit être connu de tous quelque soit le grade ou le degré ou la qualité Son emplacement est invariable et accessible pour l’ensemble du personnel Son contenu n'est pas modifiable à loisir mais fait l’objet d’un consensus d’équipe médicale et paramédicale Le contenu doit être connu de l’ensemble des utilisateurs Il est régulièrement vérifié (quantités et dates de péremption), testé, reconditionné et cette vérification doit pouvoir être tracée
Il répond à des règles strictes d’utilisation et de périodicité de contrôle : Vérification quotidienne de présence avec contrôle visuel du D.EA (led clignotant vert) et de présence du matériel sur le chariot (O²…) Vérification hebdomadaire facultative mais recommandée de contenu (pour les équipes de jour et de nuit) Vérification mensuelle des péremptions Vérification annuelle des dispositifs médicaux Obligation pour tout utilisateur d’en assurer le réapprovisionnement immédiatement après utilisation Collier de sertissage attestant de la vérification et de la validité du contenu
Sans dresser de liste exhaustive, et selon les nécessités et impératifs retenus par l’équipe médicale, le chariot d’urgence contient peut se décrire généralement comme suit : En surface : o du matériel de surveillance (ECG, TA, spO²… associé ou non à un DAE), un stéthoscope, o Du matériel d’asepsie (SHA, ATS, compresses non sétriles) o Un collecteur d’aiguilles sécurisé, une poubelle ou sac à déchets de soins o Un obus d’O² équipé d’un moyen de suppléance de la ventilation (BAVU, pocket mask…), un masque à O² avec