Chapitre regimes politiques
Section 1 : les notions de régime et système politiques
Définition
Régime ≠ système (notion plus large)
Régime : aspect juridico-fonctionnels privilégiés : pas forcément ce qui nous en dira le plus sur la réalité mais on commence par cette notion car très ancienne et socle de toutes les analyses
Permet de comprendre façon particulière dont sont organisés les pouvoirs publics
Classifications :
Volonté de classer très ancienne (antiquité grecque) => double objectif : classer et juger la meilleure forme de gouvernement :
En cours, nous avons développé :
-Aristote (reprend le critère du nombre que l’on retrouve jusqu’à aujourd’hui + propose une classification avec des formes dévoyées selon l’intérêt qui pousse les gouvernants à agir)
-Montesquieu (introduit critère de la modération qui tient à la structure même du pouvoir et non dans la façon dont il est exercé) => modération traduit par division du pouvoir : or c’est sur cette base que se construisent toutes les typologies modernes
-approches modernes : très critiques vis-à-vis de la notion de régime car estiment que faire du nombre de gouvernants 1 variable discriminante des réalités po c’est considérer que celle-ci influe vraiment sur la nature du pouvoir politique, ce qu’elles contestent (plusieurs raisons de cette contestation : formes du gvt changent mais ses fonctions demeurent identiques (coercition), sociologiquement « tout pouvoir est oligarchique » (Duverger))
=> notion illusoire voire pernicieuse car nous détourne des vraies questions ?
Sc. Po. : regard désenchanté sur le monde et le pouvoir po mais ces critiques ne suffisent pas à discréditer notion de régime, invitent plutôt à en préciser le sens :
Démocratie et régimes autoritaires sont deux catégories très hétérogènes qui ne sont pas absolument séparées : plutôt continuum sur lequel se place une multitude de situations intermédiaires (cf : controverses sur l’adhésion de la Turquie)