1er Esl1
Thomas
Gille-Naves

Commentaire Composé
Chapitre 34 : « Restait évidemment Hélène » […] « Antiquité retrouvée.»

Le célèbre Romancier contemporain et journaliste Jean Echenoz nait le 24 décembre 1947 en France à Orange à fait couler beaucoup d’encre au 20 ème siècle. À ce jour, il a publié treize romans et a reçu une dizaine de prix dont le prix Médicis en 1983 pour Cherokee et le prix Goncourt 1999 pour Je m'en vais notamment. Jean Echenoz expose ses figures de style, jeux de mots, ambigüité et symbolisme des noms des personnages, il joue avec les homonymes des noms propres. Echenoz n’utilise pas un code bien défini et il n’en pose pas non plus. Il prend de la liberté dans sa manière d’écrire. Je m’en vais est un roman qui comporte une intrigue, une histoire. Cependant, l'intérêt de sa lecture réside au moins autant dans la « manière d'écrire » de Jean Echenoz que dans les péripéties ou le dénouement. C'est par son style que cet auteur atteint l'objectif d'un romancier : raconter, raconter par la voix d'un narrateur au ton familier, qui rapporte le discours des personnages sans jamais utiliser de guillemets. Ce style familier permet au narrateur de s'imposer comme complice du lecteur. L'incipit du roman est un bon exemple de ce style particulier. Dans le chapitre 34 après avoir cherché son trésor qu’on lui avait volé, Ferrer retrouve enfin une piste qui le mène droit vers un certain Baumgartner qui s’avérait être pas moins que son ancien associé qu’il croyait mort, Delahaye. Après avoir conclu un accord Ferrer récupère le trésor de la Nechilik à Charenton et le ramène à Paris. Dans la banque où il se trouvait pour assurer ses biens il tombe face à Sonia une de ses ex-conquête qui lui fit des avances plutôt osés mais qu’il rejeta avec fermeté, cette réaction commence déjà à nous intriguer car nous connaissons Ferrer comme un Homme à Femmes, un Homme de pulsion et qui ne reste pas indifférent face à de tel approche. Dans cette extrait