Chapitre 3 La création et la mesure de la richesse
I. Quels sont les facteurs de production qui contribuent à la création de richesse ?
A. Le facteur travail et l’économie du savoir
Le facteur travail est constitué par l’ensemble des activités humaines rémunérées, dont l’objectif consiste à produire des biens et des services. Proposé par les ménages, il est acheté par les entreprises et les administrations. Sans lui, aucune production n’est possible. Il revêt à la fois un aspect quantitatif (le nombre d’heures travaillées, l’effectif de la population) et un aspect qualitatif (l’expérience, l’acquisition de savoirs).
Les économies actuelles sont marquées par l’omniprésence des savoirs (savoir, savoir-faire, savoir-être). Ils permettent d’améliorer l’efficacité productive en adaptant continuellement l’homme à son environnement professionnel. Le savoir constitue un investissement, tant pour l’individu que pour l’organisation, dans le cadre de formations et d’apprentissages. Dans les pays développés, il s’agit d’un facteur essentiel de l’amélioration de la compétitivité.
B. Le facteur capital et les ressources naturelles
Le facteur capital représente l’ensemble des moyens de production durables (de plus d’un an) dont disposent les entreprises et les administrations (équipements, bâtiments, terrains, machines, etc.) ou les ménages (logements). En économie, dans une optique de production, on parlera de capital technique. Acquérir des biens de production consiste à investir, soit pour renouveler, soit pour se développer, soit pour améliorer l’efficience de l’activité. On distingue généralement les investissements matériels (ou corporels) et immatériels (incorporels).
Les ressources naturelles que le capital technique transforme constituent également un facteur de production à part entière. Elles représentent des consommations intermédiaires (matières premières, énergies, eau, etc.) indispensables au développement économique. Cette utilisation pose le