Chapitre 1 les th ories du commerce internationnal
I- Le mercantilisme :
C’est une philosophie économique du 16 ème et 17eme siècle, et leur idée principale est que la richesse d’un pays se mesure à la quantité d’or et d’argent qu’il possède. Il faut donc avoir une balance commerciale excédentaire, ce qui permet un transfert de métaux précieux et donc un enrichissement du pays. Le commerce international est donc un jeu à somme nul, c’est-à-dire qu’une nation qui s’enrichi si une autre nation dépérie. Le PIB donne de l’or au pays.
Cela implique une certaine xénophobie, une peur de l’étranger et, il n’y a pas non plus la notion de croissance.
Aujourd’hui des pays adoptent les politiques commerciales de mercantilisme, ce sont des pays qui imposent des tarifs et des quotas sur les biens en provenance d’un autre pays.
II- Les avantages absolus :
Selon Adam Smith, si un pays est plus efficace dans la production d’un bien par rapport à son partenaire qui est le plus efficace dans la production d’un autre bien, l’échange devient possible. Chacun des deux pays a intérêt à se spécialiser dans la production de la marchandise pour laquelle il dispose d’un avantage et à échanger ce bien cotre celui produit par son partenaire. Une différence de productivité est à l’origine du commerce international.
C’est une position d’avantage qui permet à une entreprise ou à un pays de produire un bien ou un service en utilisant moins de ressources qu’un pays tiers.
Un pays A possède un avantage absolu sur un pays B, si il peut produire un bien ou un service à moindre cout, c’est-à-dire en utilisant moins de ressources. Un pays gagne à se spécialiser dans les produits pour lequel il dispose un avantage absolu.
Production d’un travailleur en une journée de travail
Selon Adam Smith une différence de productivité du travail est à l’origine du commerce international.
En l’absence de commerce international, le rapport d’échange du Blé contre le Textile est de 1/2 au Canada et de 1/6