Chant d'automne
CHANT D’AUTOMNE
I) Le poéte est la proie de la mélancolie, de l’angoisse et de la détresse
1) Présence de sentiments et de sensations désagréables
_ Champs lexical des sentiments V5 avec “colère” V6 “haine” est évoqué dans une énumération dépreciatives le terme “horreur” reflète une peur extreme du poéte qui va percevoir l’arrivée de l’hiver comme celle de la mort avec la personification de l’hiver V5: le poéte est impuissant.
_ Le spleen est très présent grâce au champ lexical de la mort avec l’euphémisme V1 « ténèbres », « funèbres » V3 qui lui répond avec une rime croisée, « enfer » V7 et « cercueil » V14. Le poète est angoissé a l’idée de l’approche de l’hiver.
2) il exprime cette angoisse grâce à l’évolution des sens, aux sensations
_ Le toucher est présent pour évoquer la perception du froid avec « frissons » V6 « frémissant » V9 « glacé » V8 et « froides » V1.
Cette sensation de froid est très réaliste
_ l’ouïe contribue aussi à la description réaliste avec « j’entends » V3 et « j’écoute » V9 associés à la présence d’allitérations d’occlusives « choc » V13/V3 « coup » V12 « écho »V10
_ « ce bruit mystérieux » V16 est en réalité une livraison de bois dans paris que le poète perçoit au V4 et qui le perturbe V9. « chaque buches qui tombe » il la rend sous forme d’une perception hallucinée car l’intensité du bruit le déstabilise.
3) comment se perçoivent ses sensations hallucinées
_ Baudelaire traduit de façon morbide des sensations ordinaires ce qui prouve que le poète est à la limite de la folie.
_ Il fait plusieurs analogies : tout d’abord il associe le bruit de la livraison de bois V4 « bois retentissant » et « chaque buche qui tombe » V9 à la construction d’un « échafaud » V10 donc à un instrument de mort qui sert a guillotiner ou bien encore un « cercueil » V14 dernier lieu de repos donc la mort.
_ Il effectue aussi une comparaison V11 entre son « esprit » et « une tour » assiégée qui va connaître