Chant d'automne
2º2
Commentaire Composé
Chant d’automne de Charles Baudelaire
Le poème « Chant d’automne» écrit par un auteur du seizième siècle, Charles Baudelaire est tiré de la partie « Spleen et Idéal », du recueil « Les Fleurs du Mal ». Ce poème de sept strophes est divisé en deux parties dont nous ferons l'étude de la première. Elle est composée de quatre quatrains, de vers alexandrins et de rimes croisées évoquant le ton grave et douloureux de l’arrivée de l'automne pour ensuite annoncer le sentiment d’angoisse provoquer par une saison banale sur le poète. Dans cette première partie, Baudelaire a une perception dramatique de l’automne. Cette vision nous est montrée grâce a une série de sensation ; d’abord auditif, ensuite visuelle et enfin tactile.
L’ouïe est présente tout au long du texte. Le titre «Chant d’automne» fait référence au bruit sonore en générale avec le mot «chant». Mais le poème se développe à partir de la perception d’un seul son, la chute du bois «le bois retentissant» (v.4) et «chaque bûche qui tombe» (v.9) qui est caractérisé comme étant le fil conducteur du poème. On rencontre aussi une progression auditive qui est illustré par le verbe «j’entend» (v3) qui nous montre une perception accidentelle et plus loin au vers 9 le verbe «j’écoute» qui désigne une attention particulière. Nous sommes face à l’ omniprésence du bruit. Celui-ci est évoqué plusieurs fois au long du poème par les termes «écho» et «choc» (v.13) qui est qualifié par «monotone» qui nous donne une sensation de bruit constant. Le poète affirme même être «bercé par ce choc monotone». Les vers, sont de plus rythmer de façon irrégulière ; ce qui nous renvoie au martèlement saccadé des buches. Nous retrouvons aussi à l’aide des allitérations en « r » au vers 6 «frissons, horreur, labeur, dur et forcé» le mal être du poète.
Ainsi le