Chant 6 de l'iliade homère
Je viens de lire un passage célèbre de l’Iliade, ouvrage attribué à Homère, aède du 9ème siècle avant J.C et relatant la guerre de Troie. Cet extrait est centré sur la scène des Adieux d’Hector à Andromaque et à son fils Astyanax, avant qu’il ne se rende à un combat décisif. C’est donc un passage évocateur de la guerre, mais aussi des coutumes de l’époque, et surtout des sentiments humains universels. Tous ces thèmes émouvants sont exprimés dans une langue poétique.
Ce texte apporte de multiples renseignements sur une vie quotidienne étonnante car elle baigne dans un climat guerrier : les femmes sont ainsi emmenées en esclavage à l’issue des combats. Ainsi on peut, comme la mère d’Andromaque avoir été reine et devenir esclave. On tombe donc de la plus haute classe sociale à la plus basse. De leur côté, les princes n’hésitent pas à s’occuper du bétail, comme par exemple les frères d’Andromaque, qui ont été surpris et tués par Achille près de « leurs bœufs et leurs brebis ». Par contre, on respecte un ennemi mort et on lui rend hommage en brûlant son corps avec ses armes comme le veut la tradition guerrière de l’époque. Achille a respecté ce rituel pour Eetion, père d’Andromaque. La guerre est le fait des hommes « j’ai appris à être brave, toujours … » comme le précise Hector, et il souhaite à son fils, encore enfant, de « rapporter des dépouilles sanglantes de l’ennemi tué afin qu’il réjouisse l’âme de sa mère ». Les femmes, quant à elles doivent vaquer à leurs travaux : « la toile, la quenouille… », c’est ce qu’Hector commande à Andromaque. Si certains faits révèlent bien la barbarie d’une époque toute vouée à la guerre et à la gloire, d’autres mettent en lumière une société pétrie de valeurs.
Effectivement, au-delà de ces moeurs cruelles, les sentiments évoqués sont de tous les