Chanson d'eviradnus - victor hugo
Ce poème en vers Chanson d’ « Eviradnus » (1858) fait partie d’un cycle « Chevaliers errants » qui appartient au recueil La Légende des siècles (1855-1876). Hugo fait apparaître un personnage inconnu du moyenne âge, Eviradnus, et crée un poème narratif avec laquelle il touche le genre des grands épopées d’antiquité et des premières œuvres de la littérature française. Il fait donc référence avec son héros du XVe siècle à la Chanson de Roland. Bien que l’histoire d’Eviradnus dure plusieurs chapitres, cette chanson peut être présenté toute seule grâce à sa composition où l’ « introduction » et l’« épilogue » délimitent bien le poème et créent ainsi un tout.
Sur la base de la première observation nous pouvons constater que le lyrisme de ce poème de Victor Hugo repose sur les notions décrivant la nature (« des bois », « forêt », « l’oiseau », « cheval », « les chênes » etc.), l’amour et les expressions des sentiments (l’opposition de toi et moi, « aimons », « baisers ») et le voyage ou le mouvement (« partons », « les voyages », « viens », « suivre ») ce qui crée le dynamisme.
Quant à la structure, le poème commence avec une « introduction » de 11 vers, cadrée par les mots « écoutez » et « chanson » qui se trouvent au début et à la fin de cette introduction. Tout ce qui se trouve entre ces deux mots est en effet le remplissage qui provoque une sensation de crescendo : « un bruit confus » mentionné au début devient de plus en plus claire jusqu’à « une vague chanson ». De plus ce remplissage suscite en nous le sens du temps, en principe ce qu’on peut exprimer en trois mots par exemple ‘écoutez cette chansons’, il développe en 11 vers. La chanson même de 14 strophe dont chacune contient 4 vers heptasyllabes constitue la partie centrale et le poème fini par 4 vers provoquant une impression d’apaisement : « la mélodie » devient de moins en moins sonore jusqu’à ce que « tout se tait ». Le dernier vers (« s’éteint comme un oiseau se pose ; tout se