Chaine alpine marqueurs de son histoire
Présenter les marqueurs géologiques qui permettent de montrer que la chaîne alpine résulte d’une collision de deux lithosphères continentales autrefois séparées par un océan.
La chaîne alpine, comme toute orogenèse (formation d’une chaîne de montagnes), témoigne de par la présence de reliefs imposants d’une mécanique de convergence. Durant sa formation, la chaîne alpine a conservé des témoignages de son histoire. Ainsi il existe certains marqueurs géologiques qui montrent que cette orogenèse a été précédée de l’ouverture d’un océan, et qu’elle résulte de la collision de deux lithosphères continentales.
On étudiera les marqueurs géologiques qui témoignent de la présence d’un océan alpin, puis de sa disparition et enfin de la collision de deux lithosphères continentales.
I – Les marqueurs géologiques témoignent de la présence d’un océan alpin
1) Les blocs basculés : marqueurs d’une ancienne distension océanique
On peut observer dans la partie ouest de l’arc alpin un ensemble de failles normales encadrant des blocs basculés du socle alpin. Ces marqueurs sont le signe d’une zone de distension, donc de la formation d’un rift au sein de la croûte continentale. Les blocs basculés sont la marque de marges passives qui séparaient les continents européen et africain.
2) Les ophiolites : témoins de l’expansion océanique
Le massif du Chenaillet, près de Briançon comporte des roches caractéristiques d’une lithosphère océanique hydratée. Lorsqu’on retrouve cette série de roches sur les continents on parle d’ophiolites. Ces ophiolites sont les vestiges d’une ancienne lithosphère océanique ayant subi un métamorphisme hydrothermal. Elles n’ont pas subi de subduction. Ce massif ophiolitique est composé de roches métamorphisées : • Basaltes en coussins, roche volcanique formée en condition de refroidissement