Cet odieux Baudelaire
Me voici face à ce recueil, souffrant de toutes ces infamies. Comment ose-t-il publier ce volume, dont le volume de monstruosités dépasse de loin les limites de l’éthique ? C’est comme un défi aux lois qui protègent la religion et la morale.
Le fameux Baudelaire, l’immense auteur pour certain est admiré par un petit groupe de personnes qui le considère comme un « messi ».
J’ai lu ce recueil attendu depuis bien 15 ans, et je doute fort de l’état mental de l’auteur qui a écrit cet outrage aux bonnes mœurs. Je ne dis ici que mon opinion mais comment peut-on le vénérer pour avoir écrit cet amas de cadavres, de vermines et toutes sortes d’adultères. Que penser de cette strophe venant du poème À Celle qui est trop gaie :
Pour châtier ta chair joyeuse,Pour meurtrir ton sein pardonné,Et faire à ton flanc étonnéUne blessure large et creuse.
2369185-7874000Son gout pour offenser la morale publique montre exactement son manque de bonnes mœurs. Regardez donc ces sinistres strophes venant d’Une charogne, montrant l’infamie d’un cadavre :
Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,Brûlante et suant les poisons,Ouvrait d'une façon nonchalante et cyniqueSon ventre plein d'exhalaisons.
Et le ciel regardait la carcasse superbeComme une fleur s'épanouir.La puanteur était si forte, que sur l'herbeVous crûtes vous évanouir.
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,D'où sortaient de noirs bataillonsDe larves, qui coulaient comme un épais liquideLe long de ces vivants haillonsCe livre est un hôpital à toutes les démences de l’esprit, à toutes les putridités du cœur, encore si c’était pour les guérir mais elles sont incurables.
Dans notre société chrétienne, ayons au moins ce respect. De plus, le livre n’est pas une feuille légère qui se perd et s’oublie comme un journal. On le garde dans nos bibliothèques, il reste comme une tâche.
Comment ne pas s’offusquer face à ce recueil de monstruosités ?Malheureusement je ne peux