Cesc avtil 2011
ASSEMBLÉE PLÉNIÈRE
La Présidente du CESC a convié l’ensemble des membres à une session plénière pour adopter deux avis portant sur :
- le projet de « loi du pays » approuvant la charte de l’éducation ;
- un projet de loi organique relatif à l’amélioration du fonctionnement des institutions en Polynésie française.
Plus d’une trentaine de membres a répondu à l’invitation de leur présidente.
1-Projet de « loi du pays » approuvant la charte de l’éducation
La loi organique donne compétence à la Polynésie française pour définir sa politique éducative. Au regard de ses compétences, le Pays a adopté en 1992 une charte de l’éducation, plus ou moins appliquée. Celle-ci n’a subie aucune réforme dans sa forme depuis 1992.
Au regard de la situation d’échec scolaire avéré, les résultats du bilan de la précédente charte sont largement insuffisants, plus en raison de son application lacunaire que de sa qualité.
Trois objectifs sont définis par le projet de charte : « Une école ouverte », « Une école performante » et « Une école pour tous ». Il comprend notamment une partie relative au pilotage de l’école.
Perfectible sur la forme, le projet de « loi du pays » auquel est annexé le projet de charte, semble pleinement satisfaire le Conseil sur le fond.
Ainsi, au titre de ses recommandations, on retiendra plus particulièrement :
- que le CESC est favorable à l’enseignement obligatoire des langues polynésiennes dès le début de la scolarité jusqu’à la fin du secondaire, ainsi qu’à une augmentation du volume d’heures enseignées en primaire (5 heures au lieu de 2h40). Pour atteindre cet objectif, la formation initiale d’un plus grand nombre de professeurs compétents dans l’enseignement de ces langues est nécessaire ;
- que pour élever le niveau de qualification des étudiants, il lui apparaît utile de créer un plus grand nombre de classes post-bac, technologiques et professionnelles ;
- que pour assurer la qualité de l’enseignement, il conviendrait que les