Ceremonie du the
Chaque pays a ses traditions culinaires propres. Par exemple, la cuisine chinoise peut être étonnante pour un Européen. En effet, un repas chinois contrairement à un repas européen ne comporte pas d’entrée, de plat principal, ni de dessert mais un ensemble de mets pour obtenir un équilibre entre les saveurs. De plus, en Chine du Sud, on consomme des plats improbables à manger pour un Européen comme des insectes, des souris, des serpents, des singes ou des araignées.
La Chine, comme l’Inde et l’Europe, doit la richesse de sa cuisine au fait qu’elle a développé à la fois des cuisines paysannes (cuisson à la marmite, utilisation de produits locaux), une cuisine de cour (impériale) (cuisson au four – le célèbre canard laqué pékinois, recette élaborée sous la dynastie des Ming, 1639-1644), et des cuisines de marchands en contact avec d’autres cultures (nombreux à Canton, Hong Kong, Pékin et Shanghai qui ont ainsi joué le rôle de pôles de brassages alimentaires). L’utilisation de baguettes et non de couverts à l’européenne est révélatrice de l’importance du collectif par rapport à l’individu : le plat est situé au milieu de la table, les convives ne touchent jamais les baguettes avec leurs lèvres et peuvent ainsi se resservir plusieurs dans le plat commun.
Dans certains pays, la tradition culinaire est forte. Par exemple, consommer du thé au Japon est un véritable cérémonial et il ne se prend pas de la même façon qu’en Europe. La femme doit porter un costume traditionnel et prendre le thé assise sur ses talons. Les ustensiles sont disposés sur une natte posée au sol. Bol à thé sans anses, boîte à thé, sorte de petit brasero pour l’eau chaude, louche en bambou constituent l’ensemble du cérémonial.
L’art du thé, dit aussi cérémonie du thé, vient des moines bouddhistes : c’est un moment de méditation. Il a été codifié dès le 16ème siècle. L’hôte ou