Ce qui est vrai le restera t il toujours
Alors ce qui est vrai le restera-t-il toujours ? "Être dans le vrai", c’est à première vue connaître la vérité, c’est-à-dire que ce que l’on pense ou ce que l’on dit correspond à la réalité. Quand je dis "le soleil se lève" par exemple, c’est vrai si, dans la réalité, le soleil se lève. Or le problème se pose dans la conception de la vérité, parle t-on de vérité universelle ou relative ? De quel autre moyen dispose-t-on pour reconnaître la vérité, et savoir qu’on ne se trompe pas ? Lorsque l’on évoque la connaissance scientifique, on parle de certitudes, c’est-à-dire de vérité absolue.
Ainsi, peut-on accéder à une vérité totale et absolue, ou alors faut-il simplement parler d’une vérité relative ? Selon les Sophistes, la vérité est une chose qui dépend de l’homme. Seul l’homme peut décider de ce que sont les choses du monde, « l’homme est à la mesure de toute chose. » En d’autre termes, la vérité est relative aux hommes. Le jugement que l’on porte sur les choses ne dépendent pas des choses elles-mêmes, mais plutôt de ce qu’en pense l’homme. La vérité serait convenance des hommes. On parle alors de relativisme, c’est l’idée selon laquelle « à chacun sa vérité. » Cette idée est vivement rejetée par Platon. La vérité est une et universelle et ne change pas selon les individus. La vérité serait l’essence même des choses. La raison doit s’efforcer pour dépasser les apparences sensibles et toucher les Idées immuables. Il affirme que ses
Idées sont présentes en nous et que nous l'ignorons. La vérité est donc un simple exercice de souvenir.
Cependant,