Ce cœur qui haïssait la guerre
Desnos : poète français du XXè siècle.
Participe au mouvement surréaliste mais s’en détache en 1929.
Autodidacte, écrit des poèmes lyriques, écrit pour des journaux et est radiophoniste
Pacifiste, s’engage cependant dans la lutte contre la fascisme lors de la rafle du vel’ d’hiv’ en 1942, il prend alors les armes. Fait la drôle de guerre.
Devient résistant, engagement pour sauver l’indépendance et la culture de la France / publication clandestine de poèmes pour la liberté et fabrication de faux papiers
Arrêté et déporté dans un camps en Tchécoslovaquie, il meurt en 1945.
Destinées arbitraires : recueil de poésie publié à titre posthume en 1975 écrit à la suite de son engagement dans le résistance. Poésie engagée. Unité : engagement dans la lutte contre l’oppression, pour la résistance.
Ce cœur qui haissaït la guerre… : appel à la résistance. Poème en vers libres
STRUCTURE DU POEME
Ligne 1 à 11 : THESE, passage du pacifisme à la résistance, du refus des armes au combat. Imparfait à valeur de durée « haïssait, battait » et présent d’énonciation « bat ».
« ce cœur » : mon cœur, implication personnelle implicite de l’auteur. « le mien » : implication explicite. Anaphore de « ce cœur » « voilà qu’il » « et qu’il » : implication personnelle de Desnos.
Cœur polysémique – sens abstrait : siège des sentiments (haine, vie, courage) - sens concret : organe vital qui peut provoquer la mort ou la vie.
Battre : imparfait (rapproché de ce cœur, champ lexical de la nature, symbole de VIE) // présent (champ lexical implicite et explicite de la guerre, symbole de MORT) = notions antithétiques.
Sans liberté Desnos se considère comme mort.
Sonorités dentales (t,d), labiales (p,b) et gutturales ([k],[g]) dures, symbolisent la martèlement et la violence de la guerre, du combat et le rythme du cœur.
Champ lexical du bruit : agrandissement, la voix de Desnos se répand à