Ce coeur qui haissait la guerre
Poème se présente comme un constat entre les opinions pacifistes de l'auteur et la réalité de l'engagement armé. Poème en prose. Passages fréquents à la ligne. Texte entier construit sur double opposition : passé > présent, attitude de refus de guerre > engagement personnel , appel collectif. Texte construit comme démonstration argumentée.
Lecture du texte
Annonce du plan
Etude méthodique
I. Structure et évolution du texte.
Structure repose sur plusieurs procédés :
A. Connecteurs logiques (articulation) :
Surtout dans la seconde moitié du poème et dans les débuts de phrases :
" Mais non " l. 12 > dénégation. " Pourtant " l. 19 > objection. Mais " l. 20 > objection. " Et " l. 21 > adjonction, valeur consécutive. " Car " l. 23 > explication. > > Démonstration qui procède par étapes successives. Compréhension s'éclaire avec le système lexical du texte. Jeux des temps.
B. Le lexique.
Affirmation de son refus de faire la guerre > reprise du verbe " haïr " (l. 1, 19, 23). Idée confirmée par exemple " battre ". Tournure restrictive l. 3 > sens particulier de la relation avec la vie : bat avec manifestations de la nature > vie
Rapprochement entre battre et combattre : attire l'attention sur évolution de la situation. Mise en relief par jeux des temps et termes exprimant le constat.
C. Les temps verbaux.
Temps verbaux visibles par le même verbe. Ex : verbe " battre ", à l'imparfait, au présent.
- Présent : ensemble des constats au présent : " voilà qu'il se gonfle ". Tous ces verbes font référence à la guerre et au combat > engagement.
- Imparfait : sens différent : l. 3, 19, 23 ; au sens de ponctuer la vie. S'intègre à ensemble des termes en rapport avec la nature, la paix, la vie. > > Met en relief deux situations antagonistes : participation au combat / Refus de la guerre ; difficilement conciliables. Le cour est la métonymie de la situation du poète. Affirmation de l'idéologie pacifiste > réalité de