CC Vanina Vanini
Vanina Vanini, Chroniques italiennes par Stendhal
Durant le XIXème siècle, le courant littéraire va changer et laisser sa place à un nouveau mouvement littéraire : le réalisme. Stendhal, écrivain Français, réaliste et romantique publie en 1829 une nouvelle intitulée « Vanina Vanina » dans la revue de Paris puis ajoutée aux « Chroniques italiennes » en 1839. Ce début de recueil que nous allons analyser se déroule dans les années 182* et décrit un bal organisé par M. le duc de B***, banquier, dans son nouveau palais de la place de Venise décrit comme le plus beau palais de son temps. Il est aussi connu pour ses romans Le Rouge et le Noir mais aussi La Chartreuse de Parme, qui peint une vision réaliste de la société de son temps.
Nous allons donc voir comment l'auteur altère le réalisme de son temps.
Pour cela nous allons observer la vision onirique de l'auteur vis-à-vis du palais et de ses composants puis ensuite le réalisme spatio-temporel et nous observerons les personnages présents dans le bal et leur portraits.
Dans cet extrait, il faut savoir que tout se déroule dans le nouveau palais de duc de B***, résidence qui possède « tout ce que les arts de l'Italie, tout ce que le luxe de Paris et de Londres peuvent produire de plus magnifique » (ligne 3). Nous pouvons déjà remarquer l'onirisme et le côté irréaliste, car le rassemblement de tous les arts ne peuvent pas être contenus dans un seul même palais.
Depuis le début de son recueil, Stendhal montre qu'il est dans de l'irréalisme et informe qu'il fait de l'excès. Nous pouvons retrouver cette exagération tout au long de l'extrait, sous formes de figures de styles comme une hyperbole que nous venons de voir, mais aussi avec des superlatifs relatifs de supériorité : « Les plus belles femmes... »(ligne 6) , « ...la plus belle... » (ligne 15) et « ...le plus brillant... »(ligne 22). Tous ces mots font que les personnes du bal ne sont pas réalistes. Nous retrouvons à nouveau l’irréalisme dans