Causes et conséquences de la tertiarisation
Introduction :
Colin CLARK, économiste anglais, né en 1905, a divisé l’activité productive en 3 secteurs : le primaire : production de ressources naturelles(agriculture, sylviculture, pêche); le secondaire : transformation des ressources naturelles en produits manufacturés dits industriels le tertiaire : autres activités économiques qui n’utilisent ni les procédés agricoles ni les procédés industriels. Il s’agit principalement de la production des services marchands et des services non marchands.
Il est bien loin le temps où la population française se répartissait à peu près également entre agriculture, industrie et services. Aujourd'hui, le monde agricole est presque marginal, l'industrie perd des emplois et le tertiaire compense comme il peut.
La tertiarisation désigne la montée des activités tertiaires dans l'ensemble de l'économie, donc le fait qu'une fraction croissante du travail humain s'effectue dans ces activités tertiaires. Les services marchands et non marchands, c'est-à-dire ceux financés par les prélèvements obligatoires et non par la vente sur un marché, constituent le grand réservoir d'emplois.
Depuis la première révolution industrielle(mouvement d’industrialisation qui a touché l’Angleterre puis la France entre le XVIIIème et le XIXème siècle), la répartition de la population entre les trois secteurs s’est progressivement modifiée : regression du secteur primaire(diminution des effectifs dans l’agriculture), au profit du secteur secondaire(davantage d’effectifs dans l’industrie), puis le secteur secondaire diminue au profit du secteur tertiaire(les effectifs diminuent dans l’industrie et croissent dans les services).
Le secteur tertiaire emploie actuellement 89% de la population active française.
L’accroissement de la part du secteur tertiaire a donné naissance au terme “tertiarisation” de la population active. Cette façon de s’exprimer doit cependant être relativisée : on assiste en