Cas pratique droit de la famille
Licence 1 SJ
TD DROIT DE LA FAMILLE
Année académique : 2021/2022
Licence 1/ Semestre 2
Promotion 9 SJ:
Responsable de cours : Dr. Minata SARR
Coordonnateur TD: Mr. Ababacar NDIAYE
Chargés de Travaux dirigés :
M. Amadou BADJI
Mme Yacine BODIAN
M. Ibrahima DIA
M. Mamadou O. DIALLO
M. Moumy DIALLO
M. Therno D. DIALLO
Mme Khady DABO
M. Idrissa DOLE
M. El H.M. DIEDHIOU
Mme Marie Rose LUDLOFF
Mme Eliane P.N. MBAYE
M. Ababacar NDIAYE
Mme Ndeye C. NDIAYE
M. Papa S. NIANG
Mme Marie …afficher plus de contenu…
1996, p. 262
L'arrêt rendu par la première Chambre civile de la Cour de cassation le 10 mai 1995 (1) est fort intéressant car il manifeste une évolution, à propos des présents et cadeaux d'usage, vers une compréhension réaliste et généreuse des sentiments familiaux dont l'on ne peut que se réjouir (2).
En l'espèce, le litige repose sur le fait que deux des trois enfants du de cujus, à savoir Pierre et
Alix Dor de Lastours, ont bénéficié de libéralités du vivant de leur père. Le troisième enfant,
France Dor de Lastours, n'ayant eu que sa part successorale, soutient que les libéralités faites …afficher plus de contenu…
Les tribunaux, pour mesurer cette relativité, se réfèrent à la situation de fortune des parties en insistant sur leurs « facultés respectives » ou encore sur leur « situation sociale et pécuniaire »
Faut-il exiger que le présent d'usage ne peut être qualifié de tel que s'il est prélevé uniquementsur les revenus et non pas sur le capital ? Cela nous semble arbitraire. Certes, une diminution du capital marque un appauvrissement plus nettement qu'une non-capitalisation de revenus (31).
Mais ce qui importe avant tout, c'est que le cadeau soit en rapport avec la fortune et le train de vie du donateur (32). Ce qui importe c'est « la normalité globale du présent dans le