Cas pratique
FIRST STEP: Quelle est la valeur de cette expertise ? Un élément postérieur à la conclusion du contrat peut-il être pris en compte ?
Situation A
Pour qu'un contrat soit valablement formé il faut que le consentement des parties soit libre et éclairé. Ainsi, comme l'énonce l'article 1109 « il n'y a point de consentement valable, si le consentement n'a été donné que par erreur, ou s'il a été extorqué par violence ou surpris par dol ».
Il convient donc d'éxaminer l'erreur. L’article 1110 du Code civil dispose : « l’erreur n’est une cause de nullité de la convention que lorsqu’elle tombe sur la substance même de la chose qui en est l’objet ; elle n’est point une cause de nullité lorsqu’elle ne tombe que sur la personne avec laquelle on a l’intention de contracter, à à moins que la considération de cette personne ne soit la cause principale de cette convention »
A° Tu dois voir si c'est une erreur sur les qualités substantielles
Il s'agit ici d'une hypothèse d 'erreur sur la substance. Cette expression peut avoir deux sens « la substance de la chose » peut être comprise, d'une part, comme la matière même de la chose et d'autre part l'expression peut aussi désigner, de façon plus intellectualisée, la qualité substantielle qui a déterminé le consentement d'une partie La jurisprudence est venue apporté des précisions à ce sujet. Dans un arrêt du 28 janvier 1913, la Cour de Cassation a jugé que « l’erreur doit être considérée comme portant sur la substance lorsqu’elle est de telle nature que sans elle l’une des