cas pratique
Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés. Article 13 DDHC
Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée. Article 14 DDHC
Le Gouvernement peut, pour l'exécution de son programme, demander au Parlement l'autorisation de prendre par ordonnances, pendant un délai limité, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi.
Les ordonnances sont prises en Conseil des ministres après avis du Conseil d'Etat. Elles entrent en vigueur dès leur publication mais deviennent caduques si le projet de loi de ratification n'est pas déposé devant le Parlement avant la date fixée par la loi d'habilitation. Elles ne peuvent être ratifiées que de manière expresse.
A l'expiration du délai mentionné au premier alinéa du présent article, les ordonnances ne peuvent plus être modifiées que par la loi dans les matières qui sont du domaine législatif. Article 38
Le cas qui nous est présenté est celui-ci, le gouvernement modifie des dispositions du code des impôts à travers une série d’ordonnances prise entre le 3 et le 15 septembre. Or un justiciable conteste ces nouvelles dispositions. Sa première question étant de savoir s’il existe des moyens juridiques pour contester ces ordonnances.
Avant de répondre il revient de qualifier la nature d’une ordonnance, dans le cas présent il s’agit de l’ordonnance issue de l’article 38 de la constitution. Cet article prévoit la possibilité pour le gouvernement, de demander au parlement l’autorisation de prendre, pour l’exécution d’un programme