Cas idtgv
2. La SNCF est une entreprise génératrice de bénéfice, cependant les années 90 marquent un tournant notamment en 1996 où le niveau d’endettement dépasse les 29 milliards d’euros. Ceci est dû aux investissements nécessaires pour construire des rails. A cette époque, la SNCF propose une offre de voyage de masse axant sa politique sur une expansion importante du réseau nécessitant des ressources conséquentes. La SNCF supporte toute la chaine de valeur : entretien, service après vente, distribution ; aussi bien les activités de base que de soutien.
La SNCF a donc été obligée de modifier sa chaine de valeur et d’appliquer finalement la directive européenne de 1991. En effet, cela a rendu possible une forme de concurrence sur le réseau ferroviaire français, allégeant ainsi la dette de la SNCF de 2/3 en 1997. Par conséquent, la propriété et la responsabilité du réseau sont transférées au RFF et la SNCF va alors s’occuper de la gestion du trafic, de la circulation et du fonctionnement/entretien du réseau.
A cette époque, les fournisseurs restent très peu nombreux si ce n’est des fournisseurs de matières premières (papier…). La SNCF traverse donc une crise majeure qui peut la mener à la faillite et se doit donc de réformer un système devenu peu compétitif et très coûteux.
3. Tout d’abord, on peut dire qu’une ligne réclame deux grandes études préliminaires : des rails neufs ou rénovés et une signalisation sans faille. En 1997, la SNCF décide d’appliquer la directive européenne qui exige la séparation de la propriété des voies ; c’est-à-dire que la construction et l’entretien se feront par deux sociétés différentes. La concurrence est alors possible puisque des acteurs privés peuvent entrer sur le marché.
A cette époque, la SNCF s’occupe de tout en interne. Le RFF qui s’occupe de la première activité et se voit transféré 2/3 de la dette de la SNCF (de 28 milliards à 6 milliards d’euros). Cette dernière doit payer des droits de passage à la RFF. La SNCF