Cas erika
_____________________ PRESENTATION ____________________
La Cour a publié, dans son rapport public annuel 2009, une insertion sur « L’Etat face à la gestion des risques naturels : feux de forêt et inondations ». Depuis, la même analyse a été effectuée pour les quatre départements d’outre-mer – la Guyane, la Guadeloupe, la Martinique et
La Réunion –, alors qu’un séisme meurtrier frappait un pays voisin des
Antilles françaises, Haïti.
La situation géographique de ces territoires est marquée par l’éloignement de la métropole, leur relatif isolement et, sauf pour la
Guyane, leur insularité. Ils sont particulièrement exposés aux aléas naturels, mais de manière différente. Aux Antilles, la Guadeloupe et la
Martinique connaissent les risques naturels les plus nombreux et les plus dangereux ; le troisième département d’Amérique, la Guyane, en revanche, n’est soumis ni aux risques volcaniques, ni sismiques, ni cycloniques ; dans l’océan Indien, La Réunion se trouve dans une situation intermédiaire.
L’Etat est responsable des actions de prévention et de l’organisation d’un système d’alerte et de secours. Au titre de la solidarité nationale, il intervient pour l’indemnisation des sinistrés, notamment lorsque les assurances couvrent mal les risques, ce qui est souvent le cas dans les départements d’outre-mer (DOM).
Les moyens financiers qu’il y consacre relèvent, pour l’essentiel, du ministère de l’intérieur
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et de celui chargé de l’écologie
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, celui-ci étant gestionnaire du fonds de prévention des risques naturels majeurs, dit fonds Barnier. Il faut y ajouter les ministères