Cas artois
1. Citez les parties prenantes de cette société et analysez leurs attentes.
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2. Quel(s) problème(s) de management se pose(nt) au niveau de la gestion des ressources
Humaines ?
La pénurie actuelle d’ouvriers qualifiés entraîne un rapport de force qui profite plutôt aux salariés.
Ceux-ci peuvent plus facilement faire valoir comme argument à la direction de l’entreprise la possibilité d’être embauchés par les concurrents avec un salaire plus élevé. Les dirigeants de CRA, pour éviter
Des départs, mais aussi un mauvais climat social qui tend à s’installer, ont donc dû relever les salaires.
À cela s’ajoutent les revalorisations prévues depuis quelques années par la convention collective du bâtiment.
Ainsi, la masse salariale (qui correspond aux salaires et ainsi qu’aux charges sociales salariales et patronales s’est élevée à 48,5 % du chiffre d’affaires en N-1. Elle est en constante progression comme on peut le constater dans le graphique. Un poids important de la masse salariale par rapport au chiffre d’affaires dans le secteur du bâtiment, qui utilise majoritairement du facteur travail, peut se concevoir.
Mais cela peut avoir de fortes répercussions sur la rentabilité de l’entreprise et peut mécontenter les actionnaires. Plus encore il peut remettre en cause la survie de la société. Et aller dans le sens inverse
(baisse des salaires) est difficilement envisageable.
3. Quels peuvent être, à terme, les conséquences du conflit d’intérêts entre Marie et le PDG ?
Marie, fille du fondateur du PDG, possède 30 % du capital de la SA CRA. C’est la seule, parmi les trois enfants ayant reçu la transmission des parts de leur père, qui ne travaille pas au sein de la société. Son intérêt financier principal correspond donc aux revenus (dividendes) distribués par la société. Or, ceux ci baissent depuis quelques années du fait du poids grandissant des salaires.
Celle-ci entre donc en conflit avec le PDG, Roger Berth,