Cas Armor Lux
1.Identifiez les parties prenantes internes et externes de l’entreprise.
Parties prenantes internes : on peut citer les salariés en général, les cadres intermédiaires (cités dans le cas), les sections syndicales, les associés (le critère d’« internalité » ou d’« externalité » ne repose pas, en effet, sur l’existence d’un contrat de travail), les entreprise « rachetées » qui ont conservé leur structure.
Parties prenantes externes : sont cités dans le texte les banques, les clients, les « investisseurs externes ». On peut, à titre d’exemple, ajouter l’État et les collectivités locales, les fournisseurs.
2. Montrez que les intérêts de ces différentes parties prenantes peuvent être contradictoires.
Par exemple, les nouveaux associés privilégient une rentabilité à court terme de l’entreprise, alors que les associés traditionnels ont une vision stratégique à plus long terme d’Armor Lux. Les projets d’évolution défendus par la direction peuvent aller à l’encontre des intérêts de certains salariés et sont critiquées par l’encadrement intermédiaire dont les missions devront inévitablement évoluer. Enfin, on peut évoquer l’intérêt des clients qui ne constituent pas nécessairement un groupe homogène : certains clients peuvent approuver une industrialisation de la production permettant une baisse des prix de vente, alors que d’autres peuvent déplorer la perte de qualité et l’abandon des méthodes traditionnelles de fabrication auxquelles ils étaient attachés.
3. Comment les dirigeants de l’entreprise peuvent-ils concilier ces différents intérêts ? Il s’agit tout d’abord d’associer les différents acteurs aux processus de décision : les différentes parties prenantes doivent pouvoir exprimer leur point de vue, même si le choix final incombe à la direction de l’entreprise et peut déplaire à certains. Les décisions devront alors être expliquées (politique de communication