Cartographie des risques
Le système monétaire et financier est un système international et globalisé, dans ce cadre la réforme de Bâle II ne concerne pas uniquement les pays européens ou bien ceux du G10, le nouvel accord de Bâle II s'applique également aux pays émergents ; c'est le cas pour le Maroc.
Le Maroc est un pays en voie développement a opté pour l'application des directives baloises au sein des banques puisque les normes exigées par Bâle II apparaissent tout d'abord comme :
● Une nécessitée afin de montrer la dynamique du pays et son intégration dans les standards internationaux.
● Le dispositif de Bâle II permet une véritable mise à niveau du système financier des pays.
● Ce nouveau cadre de référence des risques est souvent jugé comme un catalyseur qui favorise de toute évidence le développement économique du pays.
● La note souveraine d'un pays octroyé par les organismes de notation international intègre (indirectement la question d'adoption des règles de Bâle II
Et dans cette perspective on va exposer dans ce qui suit les mesures prises par la banque centrale pour la gestion du risque opérationnel.
Les établissements de crédit sont confrontés à plusieurs risques qui peuvent être regroupés en deux grandes catégories : Les risques spécifiques liés directement à l'activité : risque de crédit, risque de marché et risques opérationnels qui sont régis par le pilier 1 de l'accord de Bâle II « Exigences minimales de fonds propres » et les risques structurels ou de bilan : notamment le risque global de taux d'intérêt, risque de liquidité et risque de concentration qui sont régis par le pilier 2 de l'accord de Bâle II « Processus de surveillance prudentielle ».
Et que le risque opérationnel fut la nouveauté de cet accord. Il est définit pour la première fois comme un risque à part entière.
« Risques opérationnels : correspondent aux risques de pertes