Carterie
La carterie est un marché de taille significative : en France, on estime la consommation à dix cartes par an et par personne. Ce à quoi il faut ajouter que l'Hexagone est la première destination touristique au monde ! Les détaillants restent prépondérants sur ce marché, et parmi eux, les librairies-papeteries-presse jouent un rôle majeur, avec près des deux tiers des ventes de ce circuit.
Quels produits ?
Les ménages constituent la principale clientèle des produits de carterie, la clientèle des entreprises n'intervenant que très ponctuellement, en achetant des cartes de vœux en fin d'année. La famille carterie comprend les cartes postales touristiques (vues de sites ou passe-partout régionaux), les cartes fantaisie (photos ou illustrations avec textes “sentimentalo-humoristiques”), les cartes d'art (reproductions de tableaux) et les carnets de vœux (anniversaire, bonne fête, naissance, mariage, etc.).
C'est un secteur de la papeterie qui suit la mode et les tendances de consommation, notamment celles de l'habillement et de la décoration d'intérieur. En conséquence, beaucoup d'éditeurs qui se contentaient d'importer des produits fabriqués en Extrême-Orient ont, aujourd'hui, intégré leur propre studio de création pour proposer des offres exclusives qui répondent aux goûts des consommateurs européens: formats “décalés”, aspiration au naturel, collages en relief, incrustations, couleurs toniques, cartes à messages philosophiques, etc.
Comment travailler son rayon ?
La carte postale est un produit à forte marge, dont les coefficients se situent entre 2,25 et 3, voire 4 pour certaines cartes. C'est donc un produit qui, comme la confiserie, l'écriture ou les gadgets, est souvent incontournable pour l'équilibre du compte d'exploitation d'un magasin de presse.
La carte postale est le plus souvent un achat d'impulsion. Aussi la présentation du produit est-elle capitale. Il faut que ce soit beau et accessible pour faire craquer le consommateur.