Carmen
Mérimée narre l’histoire à la première personne, et semble s’inspirer de sa propre vie. Cette nouvelle aurait donc une dimension autobiographique. De plus, le narrateur et Mérimée semblent avoir un passé commun (visite en Espagne et expérience en archéologie).
Alors que le narrateur archéologue s’est rendu en Andalousie pour une excursion, il décide de faire une pause au bord d’une source. Il s’y arrête avec son guide, Antonio. Là, il fait la rencontre d’un homme avec qui il partage un cigare en se reposant. Plus tard, le narrateur découvre que cet homme, du nom de José Navarro est un brigand très connu en Espagne et recherché par la police. Don José et le narrateur se rendent dans une auberge, pour se reposer. Antonio – qui servait de guide touristique au narrateur – pris d’inquiétude s’en va à la police afin de dénoncer Don José de lui avoir volé 200 ducats. Lorsque la police se met à la recherche de Don José, le narrateur l’en informe et Don Jose réussit à s’enfuir.
La semaine suivante, le narrateur fait la rencontre d’une très belle gitane à Cordoue. Son nom est Carmen. Joliment parée, aux formes chaleureuses, Carmen réussit à séduire le narrateur qui s’éprend d’elle. Après qu’ils soient sortis pour prendre une glace, Carmen l’attire chez elle et exprime sa fascination pour la montre qu’il porte au poignet. À ce moment, un homme entre soudainement dans la demeure et ordonne à Carmen de trancher la gorge du visiteur. Apeuré, le narrateur reconnaît Don José et lorsque leurs regards se croisent, Don José reconnaît à son tour le narrateur qui lui avait sauvé la vie auparavant. Il décide alors de le laisser partir sain et sauf. C’est ainsi