Carmen chapitre 1
Analyse du paysage et du portrait du bandit
Chapitre 1 de Carmen de Mérimée
Un paysage idyllique est comme tombé du ciel dans l’histoire, au moment auquel le narrateur interne au récit étant partit pour résoudre un « problème géographique » nous fait par de sa « fatigue…soif ». Il apparait au départ au lecteur comme un mirage, une illusion dans laquelle le personnage est tombé dans le panneau, quel lecteur croirait à une apparition miraculeuse juste après que le personnage se soit plain. C’est un paysage humide par « sa pelouse verte » qui « annonçait le voisinage d’une source ». On apprend ensuite la présence d’un « ruisseau » et l’on s’engouffre alors dans une « gorge » laissant apparaitre « un cirque naturel parfaitement ombragé », que demander de plus ?
Il y a en plus du « sable blanc », « beaux chênes verts », c’est un genre de paradis caché et le narrateur insiste sur la beauté de ce lieu avec des marques de subjectivité (adverbe : parfaitement ; adjectif : beau, agréable). Cet endroit représente un idéal de perfection, « Il était impossible de rencontrer un lieu qui promit au voyageur une halte plus agréable. » tellement parfait qu’une auberge n’aurait pas fait mieux. Toute la description est centrée sur un champ lexical de la nature : « cirque », « ruisseau », « source », « chênes »…
C’est de ce lieu magnifique que la rencontre se fait entre le narrateur et l’homme à l’espingole, José-Maria. Il était « jeune », « de taille moyenne » mais « robuste ». Son regard lui, est « sombre » tout comme son visage assombrit par le soleil, devrait-il peut être passer un petit peu plus de temps à l’ombre ? On ne sait ni le lecteur, ni le narrateur pas vraiment qui il est et on observe d’ailleurs une gradation croissante dans le jugement du narrateur, on passe ainsi du « voleur » vers le « brigand » puis le « meurtrier » ensuite vient le « scélérat » et l’on termine en apothéose par le « bandit ». On remarque aussi un contraste dans le point de vue du