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2. « Le plus sûr moyen d’assassiner une idée, c’est de la vénérer […] Faire vivre une idée, c’est au contraire la débattre, la combattre, chercher à tuer certains éléments qui la composent » - Boris Cyrulnik
Comment faire vivre une idée ? La phrase de Boris Cyrulnik est basée sur le thème de l’évolution des idées. Comme le dit sa phrase : « le plus sûr moyen d’assassiner une idée, c’est de la vénérer […] Faire vivre une idée, c’est au contraire la débattre, la combattre, chercher à tuer certains éléments qui la composent ».
L’auteur de cette phrase, Boris Cyrulnik, ethnologue et psychanalyste français, souhaite rendre le savoir accessible à tous. Né en 1937 à Bordeaux, il voue, dès 1980, son existence à la vulgarisation de son savoir en faisant de multiples conférences. Avide de connaissances, Boris Cyrulnik parcourt le monde à la recherche de nouvelles informations et de nouvelles idées.
Tout d’abord, il faut noter qu’il y a deux oppositions dans cette phrase. La première, est entre les verbes vénérer et combattre. La seconde, porte sur les deux autres verbes : assassiner et vivre. Nous pouvons également constater que cette citation au ton affirmatif met en opposition deux phrases. Elle oppose la version pragmatique et dogmatique sur les idées. La première explicite comment anéantir une opinion (dogmatisme) et la deuxième comment donner un sens à celle-ci (pragmatisme).
Ensuite, nous remarquons que Boris Cyrulnik met bien en évidence l’importance du débat d’idées. Le fait de délibérer sur une opinion permet à celle-ci de vivre. Avec le mot « vivre », qu’il faut comprendre comme développer ou faire avancer, l’auteur de la citation marque l’importance de la controverse à l’égard des idées. Cette discussion permet de développer le sujet en question et de l’élaborer.
Cette importance donnée au débat va à l’encontre du second thème. En effet, la deuxième notion essentielle de la phrase, porte sur le fait d’anéantir une idéologie par